Educação e formação humana: direito à educação e classes multisseriadas no meio rural brasileiro

Abstract

L’offre de l’Éducation de Base en classe multi-âge – regroupement d’enfants d’âges différents et, généralement, conduit par un seul professeur – est une réalité qui fait partie des systèmes scolaires de tous les pays. Au Brésil, les classes multi-cours ont une forte présence dans le milieu rural, malgré cela, ces classes sont considérées, tant par l’imaginaire social que par les politiques d’éducation, comme étant un detour de la salle de classe considérée idéale: urbaine et monoclasse. D’après les évaluations institutionnelles, les classes multi-niveaux sont les responsables de l´echec scolaire des étudiants. Pour justifier sa tendance à faire disparaìtre les classes multi-âges, le pouvoir publique tient compte des résultats de ces évaluations. Cette recherche a pour objet d’étude l’offre de l’Éducation de Base en classe multi-âge au milieu rural brésilien. La méthode historico-dialectique et la pédagogie historico-critique sont les bases de cette recherche. Le but de l’étude a été celui de faire une réflexion/discussion dans laquelle l’éducation de base est considérée comme étant un droit publique subjectif. La recherche a un caractère bibliographique et analyse les données du Censo Escolar/MEC/INEP pour démontrer la chute de l’offre de l’éducation en classes multi-âge au milieu rural. Ainsi, la conclusion c’est que les limitations résultantes du groupement d’enfants en classes multi-niveaux, par lui même, ne justifient pas l’échec scolaire au milieu rural brésilien. La réponse à cet échec se trouverait dans la finalité de ces écoles dans le système d’éducation et dans ’histoire de l’éducation brésilienne : celles-ci étant déterminées par les rapports socio-économiques d’accumulation de capital. L’étude se soutient dans la compréhension historique que la logique de la production socio-économique au milieu rural brésilien, devenue plus importante dans les dernières années en raison de la mondialisation du capitalisme et de l’expansion de l’agro-industrie, provoque l’exode rural. L’importante réduction de la densité démographique, associée à une chute du taux de natalité, vide le milieu rural brésilien. Ces facteurs ne sont pas, pourtant, des raisons pour la fermeture des écoles.